Ce matin je repensais à l'article que je partageais hier sur FB. Et pourquoi les médecines, modernes ou traditionnelles, existent. (oui, c'est vrai ça, pourquoi?)
Comme beaucoup de monde, j'aimerais n'avoir aucun effort à faire pour être en bonne santé.
J'aimerais que ce que je mange soit optimal pour mon corps, avoir assez de mouvement dans la journée pour entretenir mes muscles et la circulation de tous mes liquides internes, avoir un rythme de vie qui m'emplisse de joie et de sérénité. Évoluer dans ma vie, légère et insouciante, dans une confiance salutaire. J'aimerais que ce soit simple et adapté à l'épanouissement de la vie personnelle et sociale.
Mais nous pouvons tou.te.s le constater, ce n'est pas le cas.
On sait que si on ne fait pas d'effort d'attention la nourriture qu'on nous propose en grandes surfaces n'est plus physiologique, que les rythmes imposés nous mécanisent et nous pressurisent, et que les rapports sociaux sont ternis de peurs et d'anxiétés.
Les sciences sont là pour analyser, comprendre, « mentaliser », les dysfonctionnements.
La médecine moderne est là pour résoudre des problèmes lourds et chirurgicaux et compenser les symptômes de ces écarts du vivant.
Les médecines traditionnelles et les thérapies parallèles sont là pour soutenir et rétablir le terrain en prenant conscience de tout ce qui ne convient pas à notre équilibre physiologique et psycho-émotionnel.
Et acquérir cette conscience, forcément, ça dérange. Pas que les décideurs de ce mode de vie, mais aussi les acteurs et actrices plus ou moins passifs et collaboratifs que nous sommes tou.te.s.
Ça bouscule la confiance que nous pouvons avoir dans notre propre environnement et parfois on peut vouloir se le cacher pour s'éviter trop de remises en question et se perdre. Voire le rejeter complètement.
Quand j'étais en formation, que j'ai déconstruit tout ce qu'on m'avait appris et ai commencé à suivre les enseignements que je suivais, je vous assure que j'étais perdue. Je me revois un jour dans le supermarché à coté de chez moi, le panier dans la main, à regarder chaque rayon depuis l'allée centrale, et continuer mon chemin en me disant « non, là y'a rien dont mon corps n'a besoin, dans celui là non plus, non plus, pas ce rayon là non plus » et atterrir sur les îlots des fruits et légumes et penser aux pesticides, lâcher mon panier et me mettre à pleurer. Vraiment, sans exagérer. Plus aucun repère, plus aucune confiance, seule face à ce grand mensonge de l'agro alimentaire et sociétal tout entier.
Depuis, j'ai remis de l'eau dans mon jus vert et j'oscille entre ce que notre société nous offre et ce qui est bénéfique pour moi.
J'ai compris que tout notre fonctionnement sociétal nécessite d'être compensé. Nous sommes dans un système de compensation.
On peut tout à fait faire le choix de ne s'en tenir qu'à la médecine moderne pour faire taire les symptômes de ces déséquilibres, je respecte ça. Chacun.e fait selon ses possibilités.
Je pense en parallèle que s'il y a autant d'engouement depuis quelques années pour les médecines et thérapies traditionnelles c'est qu'il y a une envie, une volonté, de faire autrement, de compléter ces découvertes et soins récents scientifiques (rappelons nous que la médecine d'aujourd'hui date d'il y a moins de deux siècles... et que, non, nous n'avons pas « toujours fait comme ça »)
Je n'ouvre pas de débat sur les avancées magistrales de la médecine, de la chirurgie, et des sciences en général. Elles existent clairement.
Ma pensée est que ces disciplines se sont probablement coupées du mode de fonctionnement du vivant en restant un peu trop dans l'idée, le mental, et omet peut être parfois trop l'équilibre des relations entre les espèces ou les organes, par exemple.
L'humanité « occidentale » ou de l'hémisphère nord, « développée », appelez la comme vous voulez, dont nous faisons partie, s'est prise de passion et d'expérimentation dans une voie depuis 2 siècles que nous vivons.
Cette période est un passage dans une vie de nos sociétés.
Ça bougera. Ça bouge. On le sent.
Et c'est ok. On évolue.
Rester dans le déni ne fait que bloquer les choses et cristalliser les tensions et les oppositions.
Je pense (j'espère ^^) que nous vivons une transition. Et c'est pas toujours simple.
Alors prenez bien soin de vous et des personnes que vous aimez. Posez vous des questions, laissez monter en vous la conscience de ce qui vous convient profondément ou non, et voyez comment vous pouvez changer des petites choses pour vous sentir mieux dans votre vie.
Et si vous avez besoin d'un coup de main, nous sommes plein à avoir à cœur de vous aider, vous soutenir, vous aiguiller, vous conseiller et vous apprendre des astuces pour que ça se passe mieux.
Sur ces bonnes paroles, je vais mettre mes graines à tremper pour les voir germer et accompagner les bons petits plats tradi qu'on partagera bientôt en famille, et je vous souhaite une très belle fin d'année !
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